Quels sont les différents types de stocks ?

Le bon fonctionnement d’un commerce passe nécessairement par une gestion des stocks efficace. Cette dernière permet en effet de rationaliser l’aménagement de la réserve, de contrôler les coûts et de prévoir les ventes. En un mot, elle participe à la satisfaction du client et assure donc la pérennité de l’entreprise. Mais savez-vous ce que sont précisément ces stocks qu’il faut gérer ? Grâce à cet article, vous y verrez plus clair sur les différents types de stocks à partir de leur fonction et serez dès lors mieux armé pour mettre en place une stratégie de gestion performante.

Qu’est-ce qu’un stock ?

Le stock correspond à l’ensemble des marchandises entrantes qui sont destinées à être vendues telles quelles ou après avoir été transformées. Ces marchandises sont détenues par l’entreprise et sont généralement rangées dans une réserve. 

Elles peuvent être de différentes natures : produits finis prêts à être commercialisés, matières premières, maintenance et outillage pour les postes de travail, emballages et déchets.

Il est important de connaître les niveaux de chacune afin d’éviter les déséquilibres, c’est-à-dire les ruptures de stock ou au contraire le surstock. Pour cela, il faut définir des seuils que nous allons vous lister.

Le stock de sécurité

Un stock tampon, ou stock de sécurité, est la quantité minimale d’un produit dont vous devez disposer pour faire face à un retard de la part de votre fournisseur ou dans une circonstance exceptionnelle.

Quelle est la formule pour le déterminer ? 

Comment définir le stock de sécurité ?

Le stock d’alerte permet d’éviter la rupture de stock : prévoyez donc un nombre assez élevé. Vous tâtonnerez probablement au début, mais pourrez ajuster le niveau au fur et à mesure des ventes et des habitudes de réapprovisionnement de votre fournisseur. Il vous faudra ainsi déterminer la vente moyenne par jour, la vente maximum par jour, le délai moyen de livraison et le délai maximum. Pour les volumes de vente importants, d’autres systèmes de calcul plus complexes existent comme la loi de Gauss.

Néanmoins, il convient aussi de ne pas prévoir une quantité de marchandises trop élevée au risque de vous retrouver avec un surstock et par conséquent une perte de rentabilité (coût de stockage, capital immobilisé et éventuelle altérabilité des denrées alimentaires). La loi de Pareto (80/20) peut ici vous être utile pour choisir les types d’articles qui nécessitent une attention particulière concernant la quantité du stock de sécurité : les 20% qui génèrent 80% du chiffre d'affaires.

Le stock d'alerte

Le stock d'alerte ou stock critique, a pour fonction de vous avertir ou de déclencher automatiquement la commande d’une marchandise lorsque la quantité de celle-ci atteint un seuil minimal. 

Quelle est la formule pour le déterminer ? 

Comment définir le stock d’alerte ?

Le stock d’alerte se définit :

• En prenant en compte les délais d’approvisionnement et de livraison des fournisseurs.
• En considérant la quantité nécessaire de marchandise pour satisfaire les consommateurs pendant cette période, soit la moyenne des ventes. Cela implique de connaître leurs besoins, ce qui est rendu possible par les études de marché et les analyses des ventes précédentes.

Le stock saisonnier

Certains articles sont plus populaires ou ne se vendent qu’à certains moments de l’année : hiver, été, fêtes, etc. Pour ceux-ci, il faut prévoir un stock spécifique.

Comment définir le stock d’alerte ?

Le stock d’alerte peut être géré de deux manières : 

• Enregistrez une date de réapprovisionnement et un stock spécifique au moment du pic de demande pour éviter le coût de stockage le reste de l’année. Vous pourrez ensuite planifier des promotions pour écouler les invendus.
• Profitez des tarifs hors-saison pour commander les produits et les laisser en attente dans votre réserve ou dans un local en location jusqu’à la période propice. Une rotation des stocks est à envisager si plusieurs de vos références sont saisonnières.

Pour choisir l’une de ces deux solutions, il faut calculer celle qui est la plus rentable en fonction des offres des fournisseurs et du coût de stockage. Quoi qu'il en soit et comme pour les autres types de stock, il est primordial de prévoir les demandes par l’analyse des ventes précédentes ou par celles des concurrents.

Le stock en transit

Le stock en transit, comme son nom l’indique, est celui :

• en production par le fabricant, en préparation chez le fournisseur ou en cours d’acheminement par le transporteur jusqu’à vos locaux.
• en préparation chez vous pour être remis au client (dans le cas d’un drive, par exemple) ou en livraison.

Connaître le stock en transit en temps réel des articles vous aide : 

• à maîtriser votre stock : il doit être déduit du stock physique réel de votre réserve, mais être pris en compte en ce qui concerne les coûts (articles déjà réglés auprès du fournisseur ou paiement du client déjà encaissé) ;
• à informer le client de l’avancée de la livraison ;
• à demander des explications sur la livraison auprès du fournisseur si celle-ci se fait attendre.

En outre, l’examen du stock en transit peut également révéler des informations précieuses comme des problèmes récurrents avec les sociétés de livraison qui peuvent amener à revoir les contrats, un coût trop élevé de certains modes de transport (bateau, avion ou autre) ou bien encore une pollution trop importante qui peut être solutionnée par une optimisation des transports.

Le stock spéculatif

Le stock spéculatif est un ensemble de références que vous possédez : 

• à la suite d’une remise par votre fournisseur ;
• dans la prévision d’une augmentation des tarifs de ce dernier ou de l’inflation ;
• du fait de l’anticipation d’une demande inhabituelle ;
• en spéculant sur une valeur supérieure future des articles.

C’est donc un stock inhabituellement important par rapport au stock de sécurité ordinaire. Il peut être lié au stock saisonnier. En revanche, il peut entraîner des frais de stockage, des invendus, l’immobilisation de capitaux ou des erreurs d’appréciation. Pour être au plus juste, il est conseillé de bien prendre en compte la nature de vos marchandises (périssables ou non par exemple), la situation économique et les concurrents.

Le stock dormant

Le stock dormant est également appelé stock mort. Il se réfère aux articles qui n’ont pas bougé depuis une période donnée (généralement un an) pour des raisons variées (nouvelles normes, perte d’attrait, évolution des technologies, etc.).

Un stock mort est problématique puisqu’il représente un coût financier du fait du stockage, de la perte de valeur des articles et de l’immobilisation des fonds. En outre, il prend de la place et perturbe l’organisation de l’entrepôt.

Il faut donc impérativement repérer ces produits dormants en suivant régulièrement le stock. Une fois cela effectué, il vous reste à : 

• ajouter une alerte sur votre logiciel de gestion des stocks pour les références qui ont une faible rotation ;

• améliorer vos prévisions : 
• décider quoi faire des invendus (retour au fournisseur, liquidation, don, transformation, etc.).

Vous connaissez désormais les différents types de stock à partir de leur fonction. En alliant ces notions avec des outils performants de gestion et de contrôle de vos marchandises, vous améliorerez votre rentabilité et la satisfaction des clients. Pour aller plus loin, notamment pour lutter contre la démarque inconnue qui fausse les données enregistrées de vos stocks, vous pouvez vous équiper d’un système de videosurveillance en magasin dont l’objectif est de réduire les vols. Doublé d’une technologie de pointe comme notre logiciel Veesion qui détecte les gestes suspects, vous protégez vos actifs et renforcez votre compétitivité. Contactez-nous pour une démonstration et une proposition personnalisée.